VILLES 2.0 conférence co-organisée par la FING et TACTIS relative à la strétégie, les techno et les citadins pour dessiner la Ville et les services de demain avait lieu à La Mairie de Paris.
J'ai assisté aux deux débats de l'après-midi. Le premier focalisé initiatives et usages en cours qui méritent un court debrief. Lors du second débat, la problématique de l'accès et la consommation de services ADSL+2 ou "la décentralisation rêvée non effective". La campagne 2.0 pas pour demain.
Alors que la densité de région économiquement très développées (Ile-de-France, bassin Lyonnais, Grenoblois, Rennes, montpellier, Nice Sophia-Antipolis etc) permet des usages nouveaux et techniquement très évolués 'triple play, vidéo en streaming ou en dl) il faut être très courageux pour à moins de 200Km de Paris tenter de vivre les NTIC au quotidien, quand dans votre département de villégiature(L'Orne pour ne pas le citer), capter un réseau mobiel relève de l'exploit (dans la cour de la ferme voisine, pratique) et que la réception de mails s'envisage uniquemet à ce jour par modem 56K, alors une vidéo en dl......
Que l'interopérabilité, l'agrégation d'infos permettent à tout a chacun de préparer un Hendaye- Dusseldorf via Grenoble pour son prochain séminaire et la réprimande via webcam du petit dernier pour bulletin scolaire discutable, je veux bien le croire mais devons-nous tous vivre en "ville 2.0" pour vivre cela ?
Ce qui signifie dans un resau urbain d'une taille critique et densité économique avérée pour implanter l'infrastructure. Une ville se définit-elle par ses habitants ? Le nombre d'entreprises implantées? Les collecctivités territoriales et administrations présentes (Ecoles secondaires, supérieures, hôpitaux etc.)?
La fracture numérique passe hélas par une décentralisation non aboutie et qui faute de stratégies de développements urbains bien calées ne permettraient pas l'usage de moult solutions alternatives à court terme: CPL (des essais CPL ont eu lieu dans la Manche mais il semblerait qu'une des expériences soit interrompue après la faillite ou le rachat de l'opérateur), fibre optique, satellite. La réduction numérique passant aussi par une réduction économique de prix prohibitif. Qui n'a pas surfé aux Antilles ou à la Réunion ne connait pas son bonheur de triple-play via freebox HD !
Freenaute de la première heure, je ne peux que rester songeuse sur deux fractures possibles :
* de l'usage et de la pédagogie pour "maîtriser" la technique de ses merveilleux terminaux tout le monde n'est pas "Geekable" et avoir le mode de vie approprié (blog, smartphone, multipostes privés ou pro).
* L'accès aux services (transport, universités virtuelles, administrations etc) mais surtout à la consommation qui elle entraînera par de nouveaux schémas et circuits commerciaux (déjà bien amorcés) un amortissement effectif.
A quand la campagne 2.0 prochaine table ronde avec notamment Alain Lambert* et JM Billaut ?
* ancien Sénateur de l'orne et féru de NTIC me semble-t-il, quant à J-M Billaut son expertise vous est connue!
Les commentaires récents